Napoleon Hill : Réfléchissez et devenez riche

Chapitre 14 : Treizième étape vers le succès : le sixième sens.

Hill déclare d’entrée que l’on ne peut comprendre ce sixième sens si l’on n’a d’abord maîtrisé les 12 précédentes étapes. Le 6e sens est ce qu’il nomme l’imagination créatrice ou le poste récepteur des idées, plans et pensées qui pénètrent l’esprit sous la forme d’inspiration. Selon l’auteur, le 6e sens, une fois les 12 précédent points maîtrisés nous préviendra des dangers imminents pour pouvoir les éviter et des bonnes occasions pour les saisir.

Napoleon déclare encore que bien qu’il ne croit pas aux miracles, le 6e sens est pour lui ce qui s’en rapproche le plus.

Napoleon Hill parle ensuite du culte du héros, une habitude dont il ne s’est jamais défait et qui lui a appris à se surpasser en imitant les grands aussi parfaitement que possible. Il avait pris l’habitude de remodeler son caractère en se basant sur ses 9 idoles : le philosophe et poète Ralph Waldo Emerson, le révolutionnaire Thomas Paine, l’inventeur Thomas Edison, le père de l’Evolution Charles Darwin, Le président Abraham Lincoln, l’horticulteur Luther Burbank, l’empereur Napoléon Bonaparte et les industriels Henry Ford et Andrew Carnegie. Avant de s’endormir, chaque soir, il tenait mentalement un conseil avec ces 9 personnes qu’il présidait. Il avait le plan bien arrêté de remodeler son caractère afin qu’il reflétât les qualités de tous ses conseillers imaginaires.

Sachant que les pensées dominantes et les désirs marquent un homme de leur empreinte indélébile et que tout désir profondément ancré a pour effet de forcer un individu à chercher sa concrétisation, il savait que l’autosuggestion était l’arme de choix pour reconstruire un caractère. Il demandait donc à chacun de ses héros de lui céder le trait de caractère qui l’intéressait :
– Emerson : la compréhension de la nature ayant guidé sa vie.
– Burbank : La connaissance de la nature qui lui a permis de faire perdre ses piquants aux cactus et de faire pousser l’herbe dans le désert.
– Bonaparte : l’habileté de stimuler les hommes et de les pousser à une plus grande action, plus déterminée ainsi que la foi inébranlable qui l’habitait et qui lui permit de transformer des défaites en victoires et de surmonter les obstacles.
– Paine : La liberté de pensée, le courage et la clarté des opinions.
– Darwin : La patience et l’habileté. 
– Lincoln : le sens aigu de la justice, l’humour, la patience, l’humanité et la tolérance.
– Carnegie : la compréhension de l’effort organisé.
– Ford : la persévérance, la détermination, l’équilibre et la confiance en soi.
– Edison : la foi qui lui fit découvrir les lois de la nature, la persévérance.

Pour cela, il avait étudié la biographie de chacun des membres et il fut stupéfait de constater avec quelle vraisemblance ces conseils se tenaient et il vit même des manies se développer chez ses héros :
– Lincoln arrivait toujours en retard et ne souriait jamais.
– Burbank et Paine faisaient preuve de beaucoup d’humour.
– Etc.

Hill fut un temps effrayé de l’aspect réel de ces conférences et les arrêta même plusieurs mois. Il considère ses conseils comme imaginaires mais ajoute que ceux-ci l’ont conduit sur les glorieux chemins de l’aventure, qu’ils ont réveillé en lui une juste appréciation de la grandeur, encouragé l’effort créateur et enhardi l’expression d’une pensée honnête.

Au cours de ces réunions, Hill déclare que son corps était plus réceptif aux idées, pensées et connaissances qui l’atteignaient via son sixième sens. Selon lui, l’esprit est réceptif à l’inspiration grâce à ce sens que l’on ne peut localiser comme les 5 autres. C’est uniquement sous l’influence d’un stimulant extraordinaire que l’esprit y est réceptif. Tout évènement inattendu qui provoque des émotions et fait battre le cœur plus rapidement que d’ordinaire éveille ce sixième sens. Hill donne l’exemple de la personne qui a évité un accident de la route et qui sait que son sixième sens lui a alors porté secours. L’auteur ajoute que durant ses « réunions », son esprit était plus réceptif aux idées, pensées et connaissances qui atteignaient son sixième sens. Il prétend qu’à certains moments de sa vie, ces conseillers invisibles lui ont permis de passer à travers toutes les difficultés. Son but premier était de graver dans son subconscient, par autosuggestion, certains traits de caractère qu’il souhaitait posséder. Ensuite, son expérience s’est orientée différemment. Il a continué à tenir conseil chaque fois qu’un problème personnel lui semblait difficile à résoudre pour lui ou un de ses clients. Il précise que cependant, il ne s’appuie pas entièrement sur ces conseils.

Hill conclut en précisant que l’aptitude à utiliser ce sixième sens vient peu à peu en appliquant les enseignements de son livre. Il faut pour cela comprendre le principe de chaque chapitre. Chacun peut s’y référer et quel que soit son but, s’en faire un guide. Le point de départ était le désir mais à l’arrivée, il y a ce sixième sens, torche du savoir qui sert à se comprendre soi-même, à comprendre les autres, les lois de la nature et qui permet de comprendre et reconnaître le bonheur. . On ne peut avoir de compréhension total e tant que l’on ne sera familiarisé avec le 6e sens et son utilisation.

RESUME:

– Grâce à l’imagination créatrice ou sixième sens, les inspirations ne nous échappent plus mais nous imprègnent de leur dynamisme.

– La méthode des conseillers invisibles a permis à l’auteur d’atteindre ses buts

– Après ce chapitre, nous savons que nous sommes en contact avec cet impondérable qui a habité tout grand homme à travers l’histoire et qui continue à faire ce qui semble des miracles tant en art qu’en sciences ou en affaire. On peut aussi l’utiliser pour faire fortune.

A SUIVRE

Demain: Les six fantômes de la peur.

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