Le 26 janvier 2022, il y a eu une volatilité de fou :
- Le PIB a connu une croissance de 6.9% aux Etats-Unis, c’est beaucoup plus fort que la prévision, estimée à 5.5%
- Les marchés ont grimpé, le Nasdaq faisait 3% et en fin de séance, il s’est effondré
- McDonald a réalisé de moins bons profits que prévu. Bien que ce soit une family value, valeur de bon père de famille, valeur sur laquelle on peut miser à long terme, il a eu des résultats pas très bons. Et ce à cause de l’inflation et les coûts qui ont augmenté et ont bouffé leurs profits.
Ces phénomènes sont le signe que l’économie commence à être moins bonne alors qu’il y avait un équilibre.
Comment s’explique cette croissance ?
Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette croissance :
- Investissement à la consommation plus fort que prévu
- Exportation
- Dépenses business
Une croissance forte n’est forcément pas une bonne nouvelle aujourd’hui parce que ça signifie une inflation plus forte que prévue et donc une hausse des taux d’intérêts plus forte également.
Un danger sur le plan économique
Powell a annoncé la hausse des taux d’intérêts plus rapidement que prévu si c’est souhaité. On est dans une situation qui a changé et cette inflation peut se prolonger. On peut ainsi espérer une situation où l’inflation sera encore plus forte. Selon Powell, il faut être prêt à toutes les éventualités. Autrement dit, personne ne sait ce que l’avenir nous réserve.
Actuellement, on a une inflation de 7%, la plus élevée depuis les années 1980. En plus, le taux de chômage est faible.
D’autre part, il y a le bilan de la banque centrale qui représente 8.9 trillions de $ qui a doublé avec le Covid. Les banques centrales sont alors obligées de diminuer ce bilan parce qu’il faut faire face à ce qu’il va arriver.
La FED soutient la baisse des marchés
Greg Jensen, le CIO de bridgewater a annoncé que les marchés vont encore baisser car la FED n’a pas intérêt à intervenir aujourd’hui. Selon lui, la FED peut encore laisser les marchés baisser car elle a peu de raison d’arrêter la baisse en raison de :
- L’inflation qui est extrêmement importante depuis 4 décennies
- Du taux de chômage qui est très faible
- Des goulots d’étranglement au niveau des chaînes de production
Ce sont les particuliers qui vont perdre le plus. Pour Greg Jensen, le marché pourrait encore baisser de 15 à 20% sans que cela ne représente une alerte pour la banque centrale.
La baisse récente est saine car elle va dégonfler certaines bulles notamment les crypto-monnaies. Ainsi, la FED n’a pas intérêt à bloquer la baisse et peut même la considérer comme quelque chose de positif.
Comment affronter les montagnes russes sur les marchés ?
Depuis les années 1980, à chaque fois qu’il y a eu des problèmes, on baisse les taux d’intérêts. Les pays qui ont le plus pratiqué ce quantitative easing sont les pays qui se sont le mieux sortis notamment les Etats-Unis et l’Europe.
Actuellement, toujours selon Jensen, on est dans une situation différente. L’inflation est tellement forte qu’elle est devenue un problème politique. Les taux d’intérêts vont encore augmenter de 3 à 4%, ce qui est de 1.9% actuellement. La FED a une dette énorme, même si on augmente les taux d’intérêts, ça se vend comme des petits pains.
Le portefeuille de 60/40 est aujourd’hui inutile comme outil de diversification. Il faut un portefeuille qui ressemble aux périodes des années 70 : la période de stagnation, ralentissement économique et inflation. Un portefeuille style années 70 sera approprié pour aborder la crise c’est-à-dire augmenter ses investissements en matières premières et affaires internationales.
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