George Soros, ce nom vous dit peut-être quelque chose, car il est souvent présenté comme le diable incarné par certains médias et politiques. Mais qui est-il vraiment ? Qu’a-t-il fait pour mériter une telle réputation ? Et pourquoi je l’admire malgré tout ?
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Qui est George Soros ?
George Soros est né en Hongrie en 1930, dans une famille juive. Il a vécu l’occupation nazie de 1944 à 1945, qui a entraîné le meurtre de plus de 500 000 juifs hongrois. Sa propre famille a survécu en se procurant de faux papiers d’identité et en dissimulant ses origines, tout en aidant les autres à faire de même. Soros a rappelé plus tard que “non seulement nous avons survécu, mais nous avons réussi à aider les autres” .
En 1947, il quitte Budapest pour Londres, où il travaille à temps partiel comme bagagiste, serveur dans un night club pour financer ses études à la London School of Economics. C’est là qu’il découvre la philosophie de Karl Popper, qui défend l’idée d’une société ouverte, fondée sur la tolérance, la démocratie et le respect des droits de l’homme. Cette idée va profondément marquer Soros et influencer sa vision du monde.
En 1956, il émigre aux États-Unis, où il travaille dans la finance et se fait rapidement un nom comme investisseur avisé et spéculateur audacieux. En 1973, il crée son propre hedge fund (fonds spéculatif). Ce dernier deviendra l’un des plus performants de l’histoire.
En 1992, il réalise ce qu’on appelle le “trade du siècle”. Il parie contre la livre sterling, qu’il juge surévaluée par rapport au mark allemand, et gagne plus d’un milliard de dollars en une journée. Ce coup lui vaut le surnom d’“homme qui a fait sauter la Banque d’Angleterre” .
Pourquoi George Soros est-il détesté ?
Si George Soros est admiré par certains pour son génie financier et son engagement philanthropique (il a donné plus de 32 milliards de dollars à des causes diverses, notamment la promotion de la démocratie, des droits de l’homme, de l’éducation et de la santé dans le monde), il est aussi haï par d’autres pour les mêmes raisons.
En effet, on l’accuse de plusieurs choses :
- Manipulation des marchés
- Provocation des crises économiques
- Déstabilisation des pays entiers avec ses activités financières
- Ingérence
- Subversion
- Complot
Ces accusations sont souvent infondées, exagérées ou contradictoires. Elles sont alimentées par des campagnes de désinformation, des théories du complot ou des discours populistes. Leur but était de faire de Soros un bouc émissaire, un ennemi à abattre. Elles sont aussi le reflet d’une peur face à un monde complexe et incertain, où les frontières sont brouillées et les repères sont perdus.
Pourquoi j’admire George Soros ?
Je n’adhère pas à tout ce que fait ou dit George Soros. Je ne partage pas forcément ses opinions politiques ou économiques. Mais je reconnais en lui un homme exceptionnel :
- Les épreuves de sa vie ne l’ont pas arrêté
- Dans un monde hostile, il s’est fait une place
- Son intelligence et sa fortune lui ont permis de réaliser ses rêves et d’aider les autres
Ce qui m’a inspiré chez lui, c’est :
- Sa capacité à anticiper les tendances et à assumer ses choix
- Sa volonté de comprendre le monde
- Son humanisme
- Sa générosité
- Son idéalisme
- Sa vision d’une société ouverte, où chacun peut s’épanouir, s’exprimer, participer.
George Soros n’est pas le diable incarné. C’est un homme complexe, controversé, fascinant. Il m’a donné envie de travailler dans la finance, mais aussi de m’intéresser à la politique, à la philosophie, à la culture.
Conclusion
George Soros est un personnage complexe, controversé, fascinant. Il est à la fois un génie financier, un philanthrope engagé, un spéculateur redoutable, un militant démocrate. C’est l’objet de nombreuses critiques, accusations et théories du complot, qui font de lui le diable incarné.
Mais George Soros n’est pas le diable incarné. C’est un homme qui a su surmonter les épreuves de sa vie. Il m’a inspiré. C’est un homme que je respecte et que j’admire.
