L’hyperinflation menace le monde actuellement. Il s’agit d’un phénomène exceptionnel provoqué par plusieurs facteurs.
Une volatilité folle du pétrole
Cette volatilité du pétrole c’est du jamais vu dans le monde de l’investissement. Il a débuté le mois aux alentours des 97 et nous a fait un plus haut aux alentours des 138, c’est-à-dire une progression de 42% en sept jours. Ensuite, il est repassé de 138 à 97 au plus bas, soit une perte de 30%. On rentre dans une ère de stagflation actuellement, donc il faut d’ores et déjà s’habituer à une telle volatilité.
Ce qu’on est en train de vivre aujourd’hui ressemble aux années 70.
L’évolution des taux d’intérêt
Étant donné que l’inflation est bien présente, la FED a donc décidé d’augmenter les taux d’intérêt.
Depuis 1981, les taux d’intérêt ont démarré à 9% puis sont montés à 18% et 19% pour les Etats-Unis. On a ensuite eu une période où l’inflation a commencé à diminuer :
– Ronald Reagan est arrivé au pouvoir
– On a eu une politique de libération
– On a eu une politique de déréglementation
– On a eu une politique de décloisonnement
En effet, cela a permis de diminuer les prix et d’augmenter la concurrence et donc de peser à la baisse sur l’inflation. Comme on peut le constater, depuis cette époque, les taux d’intérêt ont diminué.
Entre 2017 et 2020, on a vu des taux d’intérêt extrêmement faibles avec une croissance également moyenne. La croissance n’était pas bonne et les taux d’intérêt très faibles pour soutenir l’économie. Cela montre encore une fois pourquoi cette année risque d’être compliquée.
Le risque de stagflation est de plus en plus présent
Les prix à la consommation étaient de 7,9% en mois de février 2022. On a également vécu une forte inflation en 1982. A cette époque, les taux d’intérêt étaient de 10% et 14% le 1er juin 2022.
La situation actuelle est donc :
– Les taux d’intérêt sont très faibles
– L’inflation est très importante
– On se rapproche des niveaux de 1982 mais bien plus explosifs
Cela risque d’aller dans tous les sens sur le plan économique mais également sur le plan des marchés financiers.
Le risque de défaut de la Russie
C’est de plus en plus clair ! La Russie ne pourra pas honorer ses dettes et le remboursement des taux d’intérêts de sa dette. Elle n’a pas pu payer ses créanciers parce que justement elle n’a pas accès à ses fonds. Si en 30 jours, elle ne parvient pas à rembourser ses intérêts, elle sera officiellement en cessation de paiement. Si tel est le cas, elle sera au même niveau que le Belize ou le Surinam, les deux pays qui se sont retrouvés dans cette situation.
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