Le FMI annonce une baisse de croissance anticipée. Cette annonce nous rapproche d’un phénomène de stagflation. Ce dernier se présente par la stagnation de l’économie, la stagnation de la croissance ainsi que la hausse de l’inflation.
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Le FMI abaisse sa prévision de croissance pour 2022
Pour le FMI, 2 facteurs sont à l’origine de cette baisse : les Etats-Unis et la Chine.
D’ailleurs, il faut s’attendre à une baisse de 0.5 points de croissance en moins par rapport à la prévision précédente en raison du ralentissement des Etats-Unis et de la Chine.
En effet, pour le FMI, l’économie est entrée dans une position très faible et est en position de faiblesse par rapport à l’année précédente. Le politique 0 Covid a également pesé sur la croissance de la Chine. Mais pas que, l’inflation, les prix de l’énergie vont également peser sur la croissance mondiale. Selon le FMI, l’inflation va persister plus longtemps que prévu. Elle va en revanche diminuer à la fin de cette année car le déséquilibre entre l’offre et la demande va diminuer en fin 2022.
Nous sommes actuellement dans une phase qui rappelle les années 1970 avec une inflation de 14% et une croissance faible.
La dette dans les pays émergents
Si on a une hausse des taux d’intérêt de la dette, on aura une crise mondiale de la dette. Les intérêts de la dette étaient toujours très faibles, ce qui a mis le pays dans une situation pas très agréable.
Dans les années 2010-2020, la dette publique a augmenté fortement à cause des taux d’intérêts qui étaient faibles. La dette publique n’a pas cessé d’augmenter mais les charges d’intérêts sur la dette ont toujours diminué. C’est une situation problématique parce que les intérêts étant moins importants, le gouvernement s’endette encore plus.
En effet, la solution pour eux c’est la dette. Le gouvernement a ainsi augmenté la dette jusqu’à atteindre la situation d’aujourd’hui : l’inflation resurgit depuis 40 ans. Or si l’inflation augmente fortement, on va voir une hausse des taux d’intérêt. Qui dit hausse de taux d’intérêt dit hausse des charges d’intérêt sur la dette. Cependant, ces charges d’intérêt vont être répercutées sur autres choses : baisse des dépenses de sécurité, éducation, santé, etc.
Hausse des taux d’intérêt des pays en voie de développement
Aujourd’hui le risque de hausse de taux d’intérêt peut aggraver la situation. Les pays en voie de développement ont revu les intérêts de la dette en hausse, soit de 120% entre 2010 et 2021. Ces pays paient de plus en plus de charges d’intérêt alors que l’Europe, les Etats-Unis ont vu leurs charges d’intérêts diminuer. Étant de grands blocs économiques, ils peuvent se permettre de se financer avec des taux plus bas. Ils ont d’ailleurs utilisé la planche habillée que tous les pays ne peuvent pas faire.
Les charges de la dette sont extrêmement importantes donc la part des dépenses du gouvernement dédiée à la charge de la dette est passée de 6.8% en 2010 à 14.3% en 2021. Autrement dit, les charges d’intérêts des pays en voie de développement représentent 14.3% du budget, ce qui est énorme. Étant un problème au niveau mondial, on rentre actuellement dans une ère très mouvementée internationale.
Cette hausse va handicaper les pays en développement qui ont été très affectés par la pandémie. Une solution mondiale concernant la dette est à présent indispensable.
La Chute du Nasdaq
Lundi dernier, le Nasdaq a subi une forte perte de 5%. Ce type de mouvement a eu lieu il y a 20 ans durant la bulle technologique et son éclatement. On n’a pas revécu une telle volatilité depuis le 08 janvier 2011.
Si la FED augmente les taux d’intérêt, si l’inflation s’aggrave, plus le côté technique et d’autres nouvelles négatives, ça peut continuer de baisser. Pour réintégrer le marché haussier, il faut des nouvelles positives sinon, on est en zone de danger.
